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Les petites choses

Mon bébé du bout du monde - Rose Lewis et Jane Dyer

C'est l'histoire d'une rencontre entre une maman (il n'y a pas de papa) américaine et un bébé chinois. La situation, le rêve, l'attente et l'excitation de la rencontre, les premiers moments à deux, le retour au pays, la nouvelle famille y sont décrits avec beaucoup de tendresse.

En plus de parler d'adoption (que le petit lecteur soit adopté ou pas), ce qui fait l'originalité de cet album, c'est que la narratrice s'adresse à son bébé. Le texte en est plus touchant.

J'aime aussi que le livre se termine ainsi : "Je te serrais fort, t'embrassais doucement et pleurais. C'étaient des larmes pour ta mère chinoise qui n'avait pas pu te garder. Je voulais qu'elle sache que nous nous souviendrions toujours d'elle. Et j'espérais qu'elle savait que tu étais en sécurité et heureuse, quelque part dans le monde". Ainsi, le lien mère de naissance - enfant - mère adoptive est bien souligné. Ce qui est rare dans les livres traitant de ce sujet chez un public jeune.
 
 
Rose Lewis et Jane Dyer parviennent à marier texte et image avec juste ce qu'il faut d'émotion. Edité chez Syros jeunesse, cet ouvrage convient dès 4-5 ans.

le 20.05.09 à 10:50 dans Ailleurs dans la blogosphère - Lu 2243 fois - Version imprimable
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Commentaires

 Tu as mille fois raison. Ma "petite soeur", à moi, ne sortait pas du ventre de ma maman...  Cette dernière a toujours tout fait pour maintenir ce lien... Il est terrible de constater que des femmes, "par amour pour leur enfant", soient contraintes d'avoir recours à l'abandon, pour assurer à leur progéniture une vie meilleure.... C'est terrifiant. Et il n'y a que la compassion, dans ce cas, qui vaille.

salpiglossis - 24.05.09 à 15:30 - # - Répondre -

A Salpiglossis

L'abandon et l'adoption, voilà un problème qui m'interpelle... Car je ne sais pas si les mères sont toujours déchirées dans le fond. Par contre, elles sont en souffrance, souvent, et il n'existe pas toujours de lieu pour elles, notamment lors des accouchements sous X. En tous cas, s'il est une chose primordiale, c'est effectivement de ne pas les juger.

lespetiteschoses - 24.05.09 à 17:39 - # - Répondre -

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