C'est pas juste ?
La Chouette embête Chouinette. On entend des éclats de voix, des bruits, et finalement, la Chouette se met à pleurer. Chouinette la descend. Je lui demande ce qu'il s'est passé, elle me répond qu'elle n'a rien vu... Je lis dans ses yeux que ce n'est sans doute pas le cas.
Un quart d'heure plus tard, la Chouette pleure toujours, se tient la main, l'a posée dans la mienne et refuse que je regarde. Je vois que la main est un peu rouge, j'essaie de tourner un peu son poignet mais je ne vois rien... Ses pleurs sont inhabituels. D'habitude, elle n'est pas douillette du tout. Je dis à l'Amoureux qu'une visite aux urgences est peut-être à envisager... Lui, reste de marbre.
J'appelle Chouinette. "Ecoute, j'aimerais que tu me dises si tu as vu quelque chose parce que là, ce n'est pas normal". Pas de réponse. "Je préfère que tu me dises que tu lui as fait mal plutôt que de ne rien dire et que le médecin m'apprenne qu'elle a un truc cassé. Il est possible que tu lui aies fait mal sans faire exprès mais tu n'as pas le droit de ne pas le dire !" Elle chouine : "Mais tu vas me gronder !" J'essaie de rester calme, avec cette petite bonne femme qui pleure sur mes genoux. "Même si je te gronde, ce sera moins grave que si j'apprends que tu m'as menti ! Pour le moment, j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé parce que ta soeur ne sait pas me le dire !"
Elle m'explique que la Chouette ne voulant pas sortir de sa chambre, elle l'a attrapée et soulevée par les deux poignets pour la porter vers la porte. Mais la Chouette s'est débattue et une main a lâché. Tout son poids s'est donc reporté sur le deuxième. Depuis, elle a mal. Je l'entends, je le vois aux sueurs froides sur son front et au regard qu'elle me lance. J'explique à Chouinette que j'aurais aimé qu'elle nous en parle tout de suite. "Je me suis excusée !" elle me dit. Je dis juste : "Le dire sans le penser ne sert à rien."
Bon. L'Amoureux et Chouinette s'en vont. Lui, très fâché et en colère. Elle, pleurant parce qu'elle se fait gronder. Je demande à une amie de venir m'emmener à l'hôpital. Crapouillot est allé me chercher un livret sur les os. Il me dit : "Je suis très inquiet parce que je n'ai pas envie que ma petite soeur ait mal"... Il aura le menton tremblant quand quelques minutes plus tard, je le laisserai, aux portes des urgences. Je pose la Chouette sur le canapé, le temps de me préparer. Elle n'en bouge pas, se tenant la main, et hurlant de douleur... Elle n'essaie pas de se mettre debout. Ceux qui la connaissent pourront attester que c'est inhabituel.
Aux urgences, la Chouette finit par s'endormir... Deux heures d'attente plus tard, elle se réveille quand le médecin la touche. Elle ne dit plus rien. Une fois la radio passée, il m'explique que les enfants de cet âge n'ont pas encore les os soudés. "Elle a eu le coude déboîté. C'est très douloureux. Mais elle a réussi à se le remettre toute seule en place. C'est pour ça qu'elle s'est calmée. C'est assez fréquent."
Je rentre à la maison et quelques instants plus tard, Chouinette et l'Amoureux arrivent. Aucune question de la part de la grande soeur. Elle fait la tête et file préparer ses affaires pour l'activité du soir. Même attitude quand elle redescend.
"Tu ne pars pas, Chouinette". Elle me demande pourquoi. "Parce que tu ne demandes aucune nouvelle de ta soeur alors que tu sais que je viens de rentrer des urgences. Et comme j'ai perdu trois heures pour ça, tu vas plutôt m'aider à faire ce que je devais faire cet après-midi". Elle se met à pleurer, elle part dans sa chambre, se met en colère et dit que nous ne sommes pas justes de la priver de son activité. Elle crie puis boude ensuite pendant plus d'une heure. Nous ne cédons pas et nous la laissons seule. Elle finit pas faire ce qu'on lui demande.
Calmée, elle accepte de nous écouter. "Je ne trouve pas que ça soit juste !" dit-elle. "Tu voudrais qu'on demande à des personnes neutres ce qu'elles feraient à notre place ? Comme ça, on verrait si c'est juste ou pas !" Elle me dit qu'elle est d'accord.
Je me tourne donc vers vous pour savoir comment vous réagiriez dans pareille situation, histoire de voir ce que vous mettriez en avant, et comment vous verriez l'après... ça servira de base pour notre petite réflexion familiale. Attention, je ne cherche pas à enfoncer qui que ce soit mais plutôt à essayer de tirer parti de cette expérience pour la suite.
Un quart d'heure plus tard, la Chouette pleure toujours, se tient la main, l'a posée dans la mienne et refuse que je regarde. Je vois que la main est un peu rouge, j'essaie de tourner un peu son poignet mais je ne vois rien... Ses pleurs sont inhabituels. D'habitude, elle n'est pas douillette du tout. Je dis à l'Amoureux qu'une visite aux urgences est peut-être à envisager... Lui, reste de marbre.
J'appelle Chouinette. "Ecoute, j'aimerais que tu me dises si tu as vu quelque chose parce que là, ce n'est pas normal". Pas de réponse. "Je préfère que tu me dises que tu lui as fait mal plutôt que de ne rien dire et que le médecin m'apprenne qu'elle a un truc cassé. Il est possible que tu lui aies fait mal sans faire exprès mais tu n'as pas le droit de ne pas le dire !" Elle chouine : "Mais tu vas me gronder !" J'essaie de rester calme, avec cette petite bonne femme qui pleure sur mes genoux. "Même si je te gronde, ce sera moins grave que si j'apprends que tu m'as menti ! Pour le moment, j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé parce que ta soeur ne sait pas me le dire !"
Elle m'explique que la Chouette ne voulant pas sortir de sa chambre, elle l'a attrapée et soulevée par les deux poignets pour la porter vers la porte. Mais la Chouette s'est débattue et une main a lâché. Tout son poids s'est donc reporté sur le deuxième. Depuis, elle a mal. Je l'entends, je le vois aux sueurs froides sur son front et au regard qu'elle me lance. J'explique à Chouinette que j'aurais aimé qu'elle nous en parle tout de suite. "Je me suis excusée !" elle me dit. Je dis juste : "Le dire sans le penser ne sert à rien."
Bon. L'Amoureux et Chouinette s'en vont. Lui, très fâché et en colère. Elle, pleurant parce qu'elle se fait gronder. Je demande à une amie de venir m'emmener à l'hôpital. Crapouillot est allé me chercher un livret sur les os. Il me dit : "Je suis très inquiet parce que je n'ai pas envie que ma petite soeur ait mal"... Il aura le menton tremblant quand quelques minutes plus tard, je le laisserai, aux portes des urgences. Je pose la Chouette sur le canapé, le temps de me préparer. Elle n'en bouge pas, se tenant la main, et hurlant de douleur... Elle n'essaie pas de se mettre debout. Ceux qui la connaissent pourront attester que c'est inhabituel.
Aux urgences, la Chouette finit par s'endormir... Deux heures d'attente plus tard, elle se réveille quand le médecin la touche. Elle ne dit plus rien. Une fois la radio passée, il m'explique que les enfants de cet âge n'ont pas encore les os soudés. "Elle a eu le coude déboîté. C'est très douloureux. Mais elle a réussi à se le remettre toute seule en place. C'est pour ça qu'elle s'est calmée. C'est assez fréquent."
Je rentre à la maison et quelques instants plus tard, Chouinette et l'Amoureux arrivent. Aucune question de la part de la grande soeur. Elle fait la tête et file préparer ses affaires pour l'activité du soir. Même attitude quand elle redescend.
"Tu ne pars pas, Chouinette". Elle me demande pourquoi. "Parce que tu ne demandes aucune nouvelle de ta soeur alors que tu sais que je viens de rentrer des urgences. Et comme j'ai perdu trois heures pour ça, tu vas plutôt m'aider à faire ce que je devais faire cet après-midi". Elle se met à pleurer, elle part dans sa chambre, se met en colère et dit que nous ne sommes pas justes de la priver de son activité. Elle crie puis boude ensuite pendant plus d'une heure. Nous ne cédons pas et nous la laissons seule. Elle finit pas faire ce qu'on lui demande.
Calmée, elle accepte de nous écouter. "Je ne trouve pas que ça soit juste !" dit-elle. "Tu voudrais qu'on demande à des personnes neutres ce qu'elles feraient à notre place ? Comme ça, on verrait si c'est juste ou pas !" Elle me dit qu'elle est d'accord.
Je me tourne donc vers vous pour savoir comment vous réagiriez dans pareille situation, histoire de voir ce que vous mettriez en avant, et comment vous verriez l'après... ça servira de base pour notre petite réflexion familiale. Attention, je ne cherche pas à enfoncer qui que ce soit mais plutôt à essayer de tirer parti de cette expérience pour la suite.
Alors, qui se lance ?
Promis, après, je vous raconte ce qu'on a fait... 
le 05.12.08 à 17:48
dans La vie est un arc-en-ciel
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Commentaires
Honnetement j'aurais fait exactement la meme chose !
Chouinette est assez grande pour comprendre le "mal" qu'elle as fait a sa petite soeur , on ne peux pas faire des betises sans en assumer ses actes !
Elle aurait pu demander comment va sa petite soeur au moins :)
Sait elle que betise avouer et a demi pardonner ? lol
choupette - 05.12.08 à 21:02 - # - Répondre -
J'aimerais m'adresser à Choupette directement ...
Il y a trois ans déjà que je te "connais" et je sais que tu es une
petitenon, une grande fille qui a des qualités de coeur ... je ne te reconnais pas dans ce que nous raconte ta maman aujourd'hui.Que tu n'ai pas envie que ta petite soeur t'embête, je le comprends, et que tu la sortes un peu brusquement de TA chambre, ça aussi, je peux le comprendre, même si nous savons toi et moi que ce n'est pas malin, on ne fait pas toujours des trucs très malins quand on est en colère ou très enervée.
Que tu l'a blesses sans faire exprès, ça aussi, ça arrive ... et je sais que tu as bien compris que ce n'est pas cela que ta maman te reproche.
Ce qu'elle te reproche, c'est que tu n'ai pas expliqué ce qui c'était passé pour que ses parents puissent la soigner plus rapidement et qu'elle souffre moins ... et même si tu avais peur de te faire gronder, tu sais bien dans ton coeur que tu aurais du le faire.
Ce qu'elle te reproche c'est, alors que tu étais responsable des pleurs de ta petite soeur, tu ne prennes même pas la peine de prendre de ses nouvelles ... est ce que c'est parce que tu te sentais coupable et que tu ne voulais pas en parler ? ou est ce vraiment parce que cela t'était égal ?
Tu as été punie, et tu ne trouves pas cela juste ? je crois que si tu réfléchis un peu, tu vas trouver que ta maman avait raison... qu'elle devait te montrer que tu dois assumer tes actes, même quand tu ne fais pas exprès de faire du mal à quelqu'un, tu dois faire en sorte de soulager cette personne, et de l'aider à supporter sa douleur ou sa peine.
Comme je te le disais, tu es une grande fille maintenant, une grande fille qui a l'intelligence du coeur, et ta maman ne peut plus te traiter comme une petite fille qui ne comprend pas les conséquences de ses agissements.
Je t'embrasse Chouinette ... et je te charge personnellement d'un bisou pour ton frère ... et pour ta soeur :-)
pkdille - 06.12.08 à 00:57 - # - Répondre -
← Re:
WwwwwwwwwwOuahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Pkdille ! et toi comment va tu ?
choupette - 06.12.08 à 10:19 - # - Répondre -
← A PK
Eh bien ça alors, vous ici !
J'espère que tu vas bien, ma PK ! Bises ! Tu pourrais nous donner quelques petites nouvelles ?
lespetiteschoses - 07.12.08 à 09:43 - # - Répondre -
← Re: A PK
A mon avis on auras la reponse dans 1 an :)
choupette - 07.12.08 à 13:05 - # - Répondre -
← A Choupette
Chut ! Elle va se vexer !
lespetiteschoses - 07.12.08 à 13:13 - # - Répondre -
← Re: A Choupette
Oui mais bon en attendant et pour etre franche comme j'aime l'etre , pas de nouvelle depuis 1 an , plusieurs personnes s'inquietent et a juste cause , lui laisse des messages sur son blog , certaines personnes lui on meme envoyer des mails et jamais de reponse et elle apparait comme ca du jour au lendemain , laisse un commentaire et repart sans nous donner de ses nouvelles !
Alors je ne sais pas qui devrait etre vexer dans l'histoire ! Pas obliger de raconter sa vie mais au moins nous rassurer !
choupette - 08.12.08 à 12:57 - # - Répondre -
← A Choupette et à PK
lespetiteschoses - 08.12.08 à 13:05 - # - Répondre -
← Re: A Choupette et à PK
Avis partagé concernant pk. Mais attendons qu'elle nous donne quelques explications (si elle le veut bien) avant de lui jeter la pierre (décidément, j'aime cette expression moi lol). Il arrive parfois de vivre de telles situations perturbantes tant au niveau physique que moral que certaines personnes ressentent le besoin de ne pas donner de nouvelles. Pk a sans doute des raisons et nous n'avons pas à la juger. En tous cas, je suis immensément heureuse de voir qu'elle est en vie et c'est l'essentiel !
catwoomen - 12.12.08 à 15:30 - # - Répondre -
Pas question de juger ou de préconiser quoi que ce soit, ou alors, les yeux fermés !
Quand on lit ce qui a été fait en amont, la suite ne peut être que la meilleure des choses.
Je l'ai déjà dit, je crois : "Vous devriez ouvrir une école de parents".
Claudio - 06.12.08 à 12:35 - # - Répondre -
Moi, je trouve que tu as bien agi.;Il aurait été normal qu'elle prenne des nouvelles, quand même...
salpiglossis - 06.12.08 à 15:23 - # - Répondre -
La suite
Voilà la suite de l'histoire...
Avec l'Amoureux, nous étions un peu abasourdis de voir l'attitude de Chouinette et cela nous semblait difficile de la punir, d'abord parce que nous ne parlions pas de la même chose, elle et nous, ensuite parce que la punition, ça ne sert pas forcément... mais ça, c'est un autre débat.
L'Amoureux, alors qu'elle était en colère de faire les choses que je n'avais pas faites l'après-midi, lui a dit : "Mais ce n'est pas une punition ! Simplement, ta mère a passé l'après-midi aux urgences avec ta soeur et tu en es responsable, même si tu ne l'as pas fait exprès. Alors l'aider à rattraper le temps qu'elle a perdu, c'est bien la moindre des choses que tu puisses faire ! "
Puis un peu plus tard : "Je te rappelle que nous ne sommes pas fâchés que tu aies fait mal à la Chouette. Ce qui ne nous convient pas, c'est que tu n'aies rien dit tout de suite, parce qu'on aurait peut-être pu l'aider à souffrir moins longtemps. Et puis c'est désagréable de voir que tu te préoccupes plus de ton activité que de demander à ta mère comment ça s'est passé. Ce n'est pas notre façon de voir la famille !" Pas de réponse mais pas de râlerie non plus. Nous l'avons laissée "mariner" comme ça pendant une heure.
En off, nous avons décidé d'en rester là...
Je me suis assise et lui ai fait signe d'en faire autant. "Pour ton information personnelle, je vais quand même te dire ce qu'il en est. La Chouette a eu le coude déboîté. Ce n'est pas anodin et très douloureux. Je te rappelle que quand tu te cognes, on t'entend dans toute la maison, alors tu imagines, là... J'ai donc été obligée de mobiliser une copine, de perdre 3 heures aux urgences. De plus, cela a coûté 45 euros à la collectivité. Je ne te dis pas ça pour que tu les rembourses, ça ne rimerait à rien, mais quand même, tu peux y réfléchir."
L'Amoureux est arrivé et écoute puis prend la parole :" Maintenant, tu as le choix. Soit de faire un peu plus attention aux gens avec lesquels tu vis, y compris en assumant tes gestes, y compris les involontaires. Soit de prendre le risque qu'on adopte avec toi la même attitude, c'est-à-dire qu'on fasse moins attention à toi, ce qui arrive inévitablement quand on a l'impression que l'autre personne se fiche bien de ce qu'on ressent."
On lui a dit de réfléchir et que pour ce soir, c'était bon... Une heure plus tard, la Chouette trônait sur ses genoux pour faire un petit jeu à l'ordinateur... Chouinette la guidait, l'air de rien.
Je n'écris pas tout ça pour dire qu'on a eu tort ou raison d'agir ainsi... mais c'est difficile de savoir si on est sur la bonne voie quand on a face à soi des dérives "abstraites". J'ai l'impression que ce serait plus facile si elle faisait des vraies bêtises. Là, on a l'impression de jouer sur le fil... Il faut écouter ce qu'elle dit, même si ce n'est pas sympa à entendre, et maintenir le cadre du respect.
La fin de l'épisode est ici.
lespetiteschoses - 07.12.08 à 09:52 - # - Répondre -
A Chouinette
Je sais que dans le fond, tu n'es pas très fière de ce qui s'est passé. Tu voulais bien que je raconte sans dire que c'était toi et je n'ai pas tout à fait compris ça... Mille excuses. Ceci dit, je te redis ceci : l'important, c'est d'assumer ce que l'on dit ou fait. Même si on a blessé quelqu'un avec un geste ou un mot. Je suis sûre que tu as bien compris ça. C'est tout ce qui compte.
lespetiteschoses - 07.12.08 à 10:15 - # - Répondre -
Pour le coup, je suis très émue. J'avoue avoir la larme à l'oeil. Emue par l'article, émue par la douleur de la chouette, et émue par la conclusion parce que votre famille est tellement intelligente et unie que vous réussissez toujours à résoudre les conflits en discutant et le dialogue est ce qui prime dans une famille pour qu'elle soit heureuse et harmonieuse. A présent, sans vouloir prendre la défense de chouinette, n'oublions pas que même si elle est grande, elle n'a encore que 11 ans et elle est dans une période transitoire qui n'est pas évidente à vivre pour elle aussi. Chacun sait qu'elle a bon fond. Etre parents n'est pas simple mais être une pré-ado non plus. Enfin, je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre ? Mais ne me jetez pas la pierre...
catwoomen - 12.12.08 à 15:21 - # - Répondre -
← A Cat
Tu es gentille de dire qu'on s'en sort toujours... mais je te précise quand même que l'histoire a duré plusieurs jours, qu'il y a eu des pleurs, des apartés, des discussions, des désaccords... Tout ça, je l'ai un peu condensé mais je peux t'assurer que c'est du travail de longue haleine !
lespetiteschoses - 14.12.08 à 09:24 - # - Répondre -