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Les petites choses

Petite Soeur

Un mardi. 19h. J'ai rendez-vous avec Véro, ma sage-femme. Dans la salle d'attente, je me pose des questions car je suis venue faire le point avec elle, à moins de 15 jours de la date théorique de la naissance du bébé. Je revis le film de ma grossesse grosso modo, et je suis dans un état bizarre. Ces moments d'avant la naissance, où on se dit que le bébé peut arriver à n'importe quel moment, peut-être dans 5 jours ou dans 5 heures...

Les fêtes d'école sont passées, les bilans d'associations sont finis, j'ai nettoyé toute mes vitres quelques jours plus tôt, ma valise est prête, celle du bébé aussi, le brumisateur "anti-stress pour papa" aussi. Il n'y a plus qu'à attendre. Je regarde les jours qui me restent à parcourir avant de découvrir la frimousse de cette petite fille qui est à l'intérieur de moi...

"Les membranes sont presque entièrement décollées et le col est ouvert à deux doigts", me dit Véro. Pour ceux qui ne sauraient pas ce que ces termes barbares veulent dire, eh bien, disons qu'on pourrait traduire par : attention les gars, on y est presque ! Je sens mon coeur qui bat plus fort... Même si je sais que la naissance est imminente et que je n'en suis pas à mon premier coup d'essai, j'ai un peu le trac ! Véro, après l'auscultation, me dit de son accent rieur : "Dans 12 à 24 heures, tu m'appelles de la maternité !" Gloups ! "Déjà ???", je demande, comme si j'étais étonnée...

20h. Je rentre à la maison et je retrouve l'Amoureux. Je lui dis que la naissance est imminente. Il me répond qu'il s'en doute un peu (l'Amoureux ne peut pas s'empêcher de faire des traits d'humour même dans les moments critiques... Quoi ! C'est sérieux, ce que je dis !). Je vérifie encore les valises, je fais le tour des chambres de Chouinette et de Crapouillot pour voir si tout est normal au cas où je parte... Je regarde encore la liste des gens à prévenir et je la laisse en évidence (pour rien, l'Amoureux ne la retrouvera que 15 jours après la naissance...). Je m'arrête régulièrement pour écouter mon ventre. Tout est normal. Rien ne se passe...

    

23h. Je décide de me coucher, ne sentant rien venir. Dans mon lit, je me tourne et me retourne. L'Amoureux me dit de me calmer, que de toutes façons demain, il n'ira pas travailler très longtemps et qu'il pourra rester ensuite avec moi. Je suis énervée et je pense que je devrais peut-être écrire un testament ou au moins laisser une trace à mes enfants pour leur dire que je les aime, au cas où l'accouchement se passe mal... Je finis par m'endormir.

Mercredi. 4h du matin. Je suis réveillée par une contraction. Puis une autre. Puis plus rien. Je ne peux plus dormir. Je décide alors de prendre un bain bien chaud. Avec de la mousse. Je respire doucement et je m'endors.

5h. Je me réveille et je décide de retrouver mon lit. Il dort profondément, l'Amoureux. Je suis un peu jalouse de son sommeil profond. Je me cale contre lui et le referme les yeux en pensant que c'est peut-être la dernière nuit.

9h30. L'Amoureux est déjà parti depuis presque 2 heures. Crapouillot entre dans la chambre. "Bonjour, Maman !" Sa voix sonne bizarrement. Il se couche à côté de moi et me colle. Oh ! C'est bizarre... Cela ne lui ressemble pas. Effectivement, il est brûlant de fièvre. 39,2° au thermomètre ! Cela promet une bonne journée ! Après un beau câlin et un suppositoire, nous nous levons prendre le petit-déjeuner.

10h. Première vague. Qui en annonce une autre. Puis une autre. Je débarrasse la table. Crapouillot me demande sa tétine et un dessin animé. Je dis oui tout de suite. Le voilà sur le canapé. Une autre contraction. Je rejoins Crapouillot et je regarde un bout du DVD, en essayant de respirer tranquillement.

10h30. Une contraction. J'ai vérifié les valises encore un fois. Une autre. Je ferme les yeux. Je sens que je vais paniquer mais je me souviens des cours de préparation à la naissance de Véro et je me calme. Une autre.  Je décide de me tenter le chant de l'abeille. Cela consiste à émettre un son en même temps que la respiration profonde. C'est du yoga. Une autre. Je me prends pour un moine bouddhiste. Et ça me fait rire. Une autre. Là, ça ne me fait plus rire.

11h. J'étends mon linge. Je suis maintenant obligée de m'arrêter régulièrement à cause des contractions. Je suis toujours une abeille. Une abeille qui étend son linge. Je rigole encore toute seule. Pas longtemps. Je cherche une position pour me soulager. Je trouve qu'en me penchant en avant et en balançant le bassin de droite à gauche, c'est mieux. Je décide d'appeler ma copine Nathalie pour lui demander si elle peut s'occuper de Crapouillot. Quand l'Amoureux sera rentré. Ce qui ne devrait pas tarder puisqu'il m'a dit qu'il ne partait pas longtemps...

11h30. Crapouillot est encore brûlant. J'ai des contractions et je voudrais prendre un bain. Crapouillot finit dans le bain à ma place. Il voit que quelque chose ne tourne pas rond. "C'est la Petite Soeur. Je crois qu'elle a envie de naître", je lui dis. "Je vais aller appeler Papa pour qu'il t'emmène chez Nathalie. Tu ne bouges pas d'accord ?". Je suis sûre qu'il a compris la consigne car pour une fois, on notera aucune éclaboussure autour de la baignoire, ce qui, pour mon garçon, est extrêmement rare. Je téléphone au travail de l'Amoureux. "Tu rentres bientôt ? Oui ? Bon, tant mieux parce que Crapouillot a beaucoup de fièvre et moi des contractions... Espacées de combien de minutes ?... Je n'en sais rien mais régulières !". Je suis toujours une abeille et je respire profondément à chaque vague. "Papa arrive tout de suite !". La position trouvée me soulage pas mal.

12h. L'Amoureux n'est toujours pas là. Je sors Crapouillot du bain. Il est toujours aussi brûlant. Je l'emmène avec moi sur le lit. Je suis assise et je me penche sur mes oreillers. J'ai l'impression d'être dans une tempête. D'avant en arrière. Je sens que j'ai les larmes aux yeux et Crapouillot s'écrie :"appelle Papa encore !". Mais qu'est-ce-qu'il fabrique, l'Amoureux ? Il m'avait dit qu'il en aurait pour une heure ou deux... Il est parti depuis longtemps. Je suis dans ma bulle, mon petit bonhomme à côté de moi. Si encore Chouinette était là... mais elle est chez son père ! J'éclate de rire quand j'entends Crapouillot faire l'abeille en même temps que moi. Et éclater de rire au milieu d'une contraction, c'est douloureux ! Je vous déconseille d'essayer !

12h30. De ma plus douce voix, je téléphone à l'Amoureux :"TU RENTRES TOUT DE SUITE !!!". Il raccroche mais j'ai le temps de l'entendre dire à sa collègue :"Je crois que j'ai une urgence !!!". Il rit mais je crois qu'il a compris mon message car 5 minutes plus tard, il se gare en double file devant la maison. "C'est moi", dit-il, "alors, que veux-tu que je fasse ?". Le ton est amusé jusqu'à ce qu'il découvre mon visage qui doit être un peu crispé et mes yeux qui doivent ressembler à des fusils mitrailleurs... Là, il prend Crapouillot et l'emmène. Il est vite de retour. A croire qu'il a lancé mon petit bonhomme à Nathalie ! L'Amoureux doit alors prendre le train en route. Il me dit : "Tu veux prendre un bain ? Pour te détendre ?" Il a quand même changé de tête. Il vient de voir qu'il a peut-être commis une petite boulette en n'arrivant que maintenant ! Moi, de la même voix douce : "JE N'AI PLUS LE TEMPS DE PRENDRE UN BAIN ! UNE DOUCHE ET ON S'EN VA !" C'est vrai, le ton n'est pas très sympa mais il l'a mérité ! Il me dit, en plus, qu'il avait fini son boulot vers 11h mais qu'il n'était pas rentré parce qu'il n'avait pas bien compris l'urgence de la situation ! Oh, l'Amoureux, parfois, tu ferais mieux de te taire. A cet instant, je te maudis !

12h45. Je suis dans la douche mais je dois me tenir au mur pour ne pas tomber.  L'Amoureux, pendant ce temps, s'active pour finir de mettre dans la valise tous les objets de dernière minute... "Je croyais que tout était prêt !" Il se fiche de moi ou quoi ??? "Bien sûr, ma brosse à dents, j'allais la ranger 15 jours en avance !!!" La situation est critique. Je suis sortie de la douche. L'Amoureux vient m'aider à m'habiller car je ne peux plus me baisser. L'abeille s'est transformée en bourdon qui râle et se plaint. Je me ressaisis et je m'étire en me suspendant aux marches de l'escalier, en ayant une pensée pour Véro et ses petits conseils. Cela me calme et je retrouve une respiration profonde. Ma petite vengeance personnelle à ce moment-là, c'est de voir l'Amoureux monter et descendre les escaliers comme s'il sortait tout droit d'un film de Benny Hill ! Une brosse à dents par ci, une brosse à cheveux par là. La panique fait qu'il ne trouve rien ! A croire qu'il vit ici que depuis 3 jours ! Je le fais courir partout dans la maison en lui scandant toutes les 3 minutes :" Dépêche-toi, il faut qu'on y aille !".

13h. L'Amoureux  m'aide à monter dans la voiture. Les contractions sont maintenant très rapprochées. J'ai l'impression d'avoir des ailes dans le dos tellement je fais l'abeille ! Malgré sa conduite douce, je remarque à quel point la route a des trous et des bosses... Un véritable supplice ! Heureusement, nous ne sommes pas loin de la maternité... Sur le parking, on trouve une place rapidement. On laisse les valises et l'Amoureux m'aide à marcher. J'ai l'impression que je ne vais jamais atteindre l'entrée car je dois m'arrêter tout le temps pour respirer. Nous arrivons dans le hall. Une conduite de chauffage me sert à me suspendre. J'attends que la contraction passe en gémissant. "Monsieur, dit la standardiste ! Allez chercher un fauteuil roulant !". Elle appelle le service et j'attends là.

13h10. L'Amoureux revient en courant avec le fauteuil. Je m'assoie dedans avec son aide et il commence à le rouler... Vous n'allez pas me croire : il a un pneu crevé !!! Heureusement que l'Amoureux est grand et fort ! On passe la porte de la maternité et je dois me suspendre à nouveau. On voit l'interne, une grande et belle jeune femme (très gentille. Je l'ai déjà vue en consultation) venir vers nous :"Qu'est-ce-qu'il vous arrive, ma p'tite dame ?". Incapable de répondre, je sens que l'Amoureux va répondre un truc du style :"Oh, on passait par là, et on s'est dit qu'on allait s'arrêter..." mais il ne répond rien. Ce qui est plus raisonnable puisque l'interne a compris d'elle-même. Il ne manque plus que la sage-femme que j'ai rencontré à la visite du 9ème mois et qui a l'air très stressée et se sera le bouquet, me dis-je. La porte s'ouvre et c'est justement elle qui arrive ! C'est merveilleux ! Mais je n'ai pas le choix. "C'est votre premier ?" ..."Le troisième", dit l'Amoureux à ma place."Et vous avez déjà eu plus de 5 contractions depuis que vous avez passé le hall ??? (Je dois répondre là ? M'excuser, peut-être ???) Alors là, c'est la cata !" dit-elle en guise de message de bienvenue !

13h20. Toujours dans mon fauteuil roulant, alternant suspensions aux tuyaux de chauffage, respiration profonde et cri de l'abeille maintenant franchement en détresse, c'est une véritable valse qui commence sous nos yeux ! Les deux salles d'accouchement sont déjà occupées. On doit déplacer une mère qui attend dans une salle de travail pour me mettre à sa place.

13h30. La salle de travail est enfin libre. Je me déshabille. Ou plutôt l'Amoureux me déshabille mais ça n'a rien d'intime. Nous sommes entourées de blouses roses et blanches qui courent dans tous les sens. On me fait allonger sur la table gynécologique et la même sage-femme que tout à l'heure me dit :"Bon, bah, vous allez accoucher ici !", la mine déconfite. L'interne essaie de mettre les étriers. Elle force mais n'y parvient pas. L'Amoureux lui dit :"dans l'autre sens, je crois que ça irait mieux"... Pendant ce temps, une aide-soignante prépare le matériel nécessaire car la salle n'est pas prévue pour les accouchements normalement. On ne trouve pas de compresses stériles. Moi, je m'en contre-fiche pas mal... J'entends :"Elle est dilatée à 8 ! (c'est-à-dire à beaucoup, pour ceux qui ne s'y connaissent pas)". "Et elle va pouvoir avoir la péridurale ?" risque l'Amoureux... "Non, pas de péridurale. C'est trop tard". Je vois l'Amoureux tout penaud, à cet instant-là. Il s'en veut et se dit que s'il était rentré plus tôt... Il se retrouve éjecté vers la fenêtre et en deux temps trois mouvements, on me fait une échographie ("Je ne vois pas la tête", dit l'interne... Pourtant, la dernière fois, elle en avait bien une, tête !). Puis on me pose une perfusion. Et on m'accroche le monitoring pour écouter le coeur du bébé (chouette, il n'avait pas de tête mais son coeur bat, c'est déjà ça !). On prend ma tension. Bref ! Alors que la naissance est imminente, je me retrouve saucissonnée sur la table avec les pieds dans les étriers (posés dans le bon sens mais de travers)... On me dit de pousser mais je n'en ai pas envie. L'Amoureux, qui a fini par pouvoir revenir près de moi me dit de faire comme je le sens. Il reste à peu près calme, malgré l'agitation générale et sa privation de brumisateur (oublié dans la voiture)...

13h45. J'ai envie de pousser. Je les vois en face de moi, ces blouses roses et blanches. Une qui souffle. L'autre qui se bat encore avec son échographie. L'aide-soignante, à ma gauche, me tapote la joue. J'y vais. Je pousse comme Véro me l'a appris pendant les cours de préparation. J'ai l'impression que tout le bas de mon corps se consume tellement j'ai une sensation de brûlure. Je sens ma fille qui est là, prête à sortir. Je pousse une nouvelle fois mais je panique et je crie. La sage-femme me dit "Alors là, Madame, si vous criez comme ça, vous allez dépenser toute votre énergie pour rien !" Sans blague ! Je sers la main de l'Amoureux très fort et je repense à mon abeille qui depuis quelques minutes sommeillait un peu, il est vrai... Je pousse longtemps, longtemps... "On voit sa tête !", me dit l'Amoureux, pour m'encourager ! Je pousse encore, ça dure une éternité. Sa tête est passée. Ses bras aussi. La sensation de brûlure fait place à une chaleur humide. Puis à un grand soulagement.

13h54. La Petite Soeur est sur moi. Enfin, je respire. Je pose mes mains sur elle. Elle est toute petite. Je suis au bord des larmes et je n'ose pas regarder l'Amoureux. Il m'embrasse le front et se dirige vers la fenêtre pendant qu'on coupe le cordon du bébé. Accrochée à ma fille, j'observe mon homme et je sais qu'il verse sa petite larme. Peut-être pas vous mais moi, ça me fait je-ne-sais-quoi...

La salle se vide. Le calme revient. La Petite Soeur ouvre les yeux. L'Amoureux est au-dessus de nous. Rencontre indélébile. Le temps s'arrête. La vie commence...


Depuis, Petite Soeur est devenue la Chouette.

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le 21.09.06 à 13:46 dans La vie est un arc-en-ciel - Lu 21258 fois - Version imprimable
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Commentaires

Que d'émotion dans ce texte , j'en ai eu la larme à larme à l'oeil .
C'est vrai que parfois et surtout dans ses conditions , l'humour ne fait pas rire lol

Ton fils à un adorable prénom ;)

choupette - 21.09.06 à 14:34 - # - Répondre -

Re:

Merci Choupette ! ;-)

Pour ce qui est de l'humour, j'ai peut-être un peu noirci le tableau... mais avec l'Amoureux, on en rigole bien, maintenant, quand même !

lespetiteschoses - 21.09.06 à 14:45 - # - Répondre -

Je n'aurais jamais la chance de vivre des moments comme ceux ci ... mais en te lisant, je me dis que c'est peut être une chance.
(non, je ne crois pas, mais on se console de la vie en changeant d'éclairage, non ?)
En tout cas, belle et longue vie à petite soeur qui a su faire une jolie arrivée dans la tourmente :-)

pkdille - 21.09.06 à 21:18 - # - Répondre -

Re:

Merci pour ton regard tendre, PK ! ;-)

lespetiteschoses - 22.09.06 à 02:59 - # - Répondre -

Merci.

Didier - 22.09.06 à 10:47 - # - Répondre -

y'a pas que l'amoureux ...

qui verse sa petite larme...c'est une tempête d'émotion ton texte..et effectivement particulièrement touchant pour moi aussi ..qui suis dans la même situation que Tatie Pkdille ....

Rana - 22.09.06 à 21:31 - # - Répondre -

Re: y'a pas que l'amoureux ...

Je sais, Rana. J'espère avoir pu vous faire partager sans vous attrister, alors...

lespetiteschoses - 25.09.06 à 23:18 - # - Répondre -

Re: Re: y'a pas que l'amoureux ...

No soucy comme disait l'autre...et pour ne rien te cacher...grâce à toi j'ai même rêvé que j'accouchais la nuit dernière..ça fait bizarre ptdrrrrrr ;)

Rana - 26.09.06 à 01:46 - # - Répondre -

Re: Re: Re: y'a pas que l'amoureux ...

Oui, j'imagine !

lespetiteschoses - 26.09.06 à 10:09 - # - Répondre -

Re: Re: Re: Re: y'a pas que l'amoureux ...

Je n'ai pas à juger, mais j'ai toutefois le droit de commenter : une telle attitude de mon amoureux avec moi le jour de l'accouchement (me laisser seule avec un enfant malade et ne daigner venir en riant que lorsque je suis quasi en train d'accoucher) c'était un moif de divorce. Je n'aurais jamais pardonné ça et je ne comprends pas. Vraiment.

 Cela dit, toutes mes félicitations pour la pitchoune !


chaanie - 20.10.06 à 13:12 - # - Répondre -

Re: Re: Re: Re: Re: y'a pas que l'amoureux ...

Tout s'est bien terminé ! Et puis, à la décharge de mon amoureux, il ne pensait pas que ce serait si rapide et n'a pas su tout de suite que Crapouillot n'était pas en forme...

Et puis s'il était arrivé plus tôt, on serait peut-être arrivé tôt à la maternité, j'aurais eu la péridurale... Finalement, c'était bien comme ça ! ;-)

lespetiteschoses - 20.10.06 à 16:04 - # - Répondre -

Re: Re: Re: Re: Re: Re: y'a pas que l'amoureux ...

Et ce n'était pas le 1er, non plus ! ;-)

lespetiteschoses - 20.10.06 à 16:04 - # - Répondre -

    oui, mais pour moi non plus ce ne serait pas le premier. Il sait toutefois qu'en se conduisant comme ça il prendrait des gros risques. En outre, ne pas avoir de péridurale à cause de lui serait définitement un motif de divorce.

Enfin bon, chacun voit midi à sa porte hein :)

chaanie - 20.10.06 à 20:34 - # - Répondre -

Re:

Oh ! J'aurais dit ça, avant, aussi ! :-)

Mais finalement, je suis contente d'avoir vécu cette naissance "sans filet". Dans notre projet, il était question de retarder le départ le plus possible... n'ayant pas envie de passer des heures à attendre dans une salle de la maternité. Pour le coup, ce point précis a été une réussite !

Et puis j'étais très bien préparée et confiante... dans un sens, seule, j'ai pu gérer mon histoire comme je le voulais... mais je ne le dis pas trop fort à mon amoureux, il faut qu'il continue à se dire que je lui en ai voulu à mort ! ;-)

lespetiteschoses - 21.10.06 à 14:57 - # - Répondre -

Lien croisé

Phlébologue - Nobody expects the Spanish inquisition... : "de suivre des cours de préparation, si possible avec une sage-femme libérale (cela ne t'empêche pas le suivi de la grossesse au CHU), plus disponible et plus attentive que dans les maternités, où les mères sont plus nombreuses.Et on peut s'en sortir sans : pour ma troisième, j'ai réussi sans et en le vivant bien, c'est un très bon souvenir. Si tu as envie, jette un oeil là : http://lespetiteschoses.viabloga.com/news/petite-soeur"

Anonyme - 12.04.07 à 17:57 - # - Répondre -

Pourquoi est ce que je lis ton post à un mois d'accoucher? Je sais pas faire l'abeille!

magali - 12.07.07 à 00:52 - # - Répondre -

Re:

:-) Tu as encore le temps de t'entraîner... mais tu as choisi l'option sophrologie... ça avance comment de ce côté là ? Décontractée ?

lespetiteschoses - 13.07.07 à 00:40 - # - Répondre -

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